Plus on grandit, moins la souffrance nous est épargnée. On ne l’évite pas. On s’évite des plaisirs par peur de se cogner mais on se cognera quand même. Et que retenons-nous de nos blessures? Elles sont passagères. On se relève toujours. On survit à nos chagrins, parce que c’est temporaire d’avoir mal. C’est le processus, on se blesse, on guérit. Après la pluie le beau temps, le jour après la nuit. On tombe, on se relève et on recommence, on rêve, on aime, on vit de nouvelles choses, un autre jour. 

C’est valable pour tout. Retenez bien ceci, si une porte se ferme, si elle se ferme vraiment, c’est que nous avons terminé ce chapitre ou cet épisode de notre vie et qu’il est temps pour nous d’évoluer, de bouger et d’avancer plus loin. C’est parfois brusque comme procédé mais si c’est le seul moyen que la vie a trouvé pour nous permettre de progresser, c’est souvent car nous avons tendance à croire que tout nous est acquis une fois en notre possession. Lorsque nous sommes un peu trop confortables on devrait oser prendre les devants et aller-de-l’avant. Oser vivre avec folie ses passions, alors nous serions moins pris de court si l’on oubliait jamais que rien est acquis facilement et définitivement. 

La vie est dure. Personne n’est épargné malgré ce que l’on s’imagine. Chacun connait ses heures de gloire et ses heures noires. Tout est éphémère dans la vie. Nous sommes tous dans un voyage éphémère…et chacun a sa façon de l’aborder. Il faut parfois passer le pire pour arriver au meilleur. Mais, c’est justement parce qu’elle est dure que l’on peut en profiter. N’attendez-pas ! Vivez vraiment ! Vivez tout simplement ! Sortez des sentiers battus, montrez-vous, affrontez vos peurs, vos angoisses, vos envies, vos désirs, vos folies, vos délires, vos passions.